Saviez-vous que Six pays dans l’Europe occidentale appliquent un impôt religieux ?
Cette pratique remonte à l’Antiquité, on trouvera de nombreux antécédents, juifs en particulier. Puis au Moyen Age a été adoptée à cause de l’Église catholique qui était liée au pouvoir politique de l’époque.
Les pays du monde entier ont différents systèmes, qui permettent d’apporter un soutien financier aux institutions religieuses. Aux États-Unis, le financement direct des contribuables est interdit par la Constitution, mais des exceptions sont prévues pour certaines religions. En revanche, dans les pays d’Europe occidentale, les églises et autres institutions religieuses par le biais du gouvernement, obligent leurs fidèles à payer un impôt religieux, avant connu comme la dîme.
Plus concrètement, six pays dans l’Europe occidentale :
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l’Autriche,
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Le Danemark,
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La Finlande,
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L’Allemagne,
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La Suède,
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Et la Suisse.
L’Autriche
En Autriche, toute communauté religieuse peut percevoir un impôt religieux, mais pour l’instant, seule l’Église catholique saisit cette opportunité. Toute personne souhaitant arrêter de payer l’impôt doivent déclaré par écrit, qu’elle quitte l’église, sinon risque d’être poursuivie par l’Etat. La taxe s’élève à 1% du revenu. Les dons pour l’église (plus de 400 € par an) sont exonérés d’impôt.
Le Danemark
L’Église évangélique luthérienne du Danemark- l’église nationale du pays, est financé par la taxe religieuse et un financement supplémentaire du gouvernement. La taxe est déduite directement de leur salaire, avec les autres taxes. Sa taille dépend de la municipalité dans laquelle vivent les membres de l’église, mais la moyenne est de 0,8% du revenu. En 2012, près de 80% des Danois étaient membres de l’Église évangélique luthérienne.
La Finlande
Les membres de l’Église évangélique luthérienne et de l’Église orthodoxe en Finlande doivent payer l’impôt « religieux« . Cette taxe représente entre 1% et 2,20% du revenu selon la commune où vit le laïc, mais sa moyenne est de 1,4%. Il est déterminé année par année par le conseil religieux de chaque communauté. En outre, l‘État fournit une partie des fonds collectés par l’impôt sur les sociétés, pour les deux principales églises de Finlande, qu’elles soient ou non membres d’église.
L’Allemagne
En Allemagne l’impôt religieux a été introduite par Adolf Hitler en 1939 et reste en vigueur après la Seconde Guerre mondiale afin de préserver l’indépendance de l’église du pouvoir politique. La taxe a été introduite pour compenser la nationalisation des propriétés de l’église.Les Allemands officiellement enregistrés comme catholiques, protestants et juifs paient un impôt religieux de 8% (Bavière et Bade-Wurtemberg) et 9% (dans le reste du pays) de leurs revenues annuels, en plus de l’impôt sur le revenu de 20 %. Le montant collecté avec les taxes religieuses a atteint le chiffre record de 538 millions d’euros en 2018, soit 325 millions d’euros environ pour l’église protestante et 232 millions d’euros pour l’église catholique, en dépit d’une forte baisse du nombre d’Allemands fréquentant une église. Depuis l’année 2000, 2,2 millions de personnes ont refusé de s’inscrire officiellement comme catholiques.
La Suède
Jusqu’à l’année 2000, les Suédois étaient obligés de payer un impôt religieux, qui variait d’une municipalité à l’autre mais pouvait atteindre 2%. Depuis le début du nouveau siècle, l’État et l’église sont divisés, mais tous les citoyens, quelle que soit leur religion, paient une taxe d’enterrement. Le gouvernement suédois continue de percevoir un certain montant d’argent des contribuables qu’il fournit à l’église, mais les Suédois ont le droit d’indiquer ce montant dans leur déclaration de revenus. Le gouvernement distribue les fonds recueillis aux communautés religieuse: catholique, musulmane, juive et autres, ainsi qu’aux luthérien, sachant que chaque contribuable décide au préalable qu’elle communauté de financer.
La Suisse
En Suisse il n’y a pas d’église officielle et chaque canton a adopté son propre règlement sur les relations entre l’église et l’État. Dans certains cantons, la taxe religieuse (jusqu’à 2-3%) est volontaire, tandis que dans d’autres, une personne qui choisit de ne pas payer cette taxe peut être tenue de quitter formellement l’église. Dans certains cantons, les entreprises privées doivent également payer une taxe sur la religion. Certains cantons perçoivent des impôts au nom de la communauté juive, mais les musulmans et autres groupes religieux « non traditionnels » sont exemptés de cette obligation. Ici, les contribuables peuvent également décider qu’elle communauté de financer.
Après avoir comparer les taux d’imposition des six pays, pratiquant l’impôt religieux, nous pouvons conclure que l’Allemagne est les pays où le financement des communautés religieuses est-il le plus élevé. Alors que, le revenue annuel le plus élevé, est bien évidemment en Suisse.
Pour comparaison le revenue net annuel moyen en Bulgarie est de 7 518 €.
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